Arrêté 2024-00238 autorisant la captation, l'enregistrement et la transmission d'images au moyen de caméras installées sur des aéronefs le vendredi 23 février 2024

Préfecture de police de Paris – 23 février 2024

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Nom Arrêté 2024-00238 autorisant la captation, l'enregistrement et la transmission d'images au moyen de caméras installées sur des aéronefs le vendredi 23 février 2024
Administration ID ppparis
Administration Préfecture de police de Paris
Date 23 février 2024
URL https://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/sites/default/files/Documents/Arr%C3%AAt%C3%A9%202024-00238.pdf
Date de création du PDF 22 février 2024 à 21:15:08
Date de modification du PDF 22 février 2024 à 21:15:08
Vu pour la première fois le 20 août 2024 à 01:09:39
Les dates et heures sont exprimées dans le fuseau de l'administration.
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PREFECTURE "aP
DE POLICE "
°>Liberté
Égalité
Fraternité
Arrêté n° ZOÜ.' -602 39
autorisant la captation, I'enregistrement et la transmission d'images au moyen de
caméras installées sur des aéronefs le vendredi 23 février 2024
Le préfet de police,
Vu le code de la sécurité intérieure, notamment ses articles L. 242-1 à L. 242-8
et R. 242-8 à R. 242-14 ;
Vu le décret n° 2004-374 modifié du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des
préfets, à l'organisation et à l'action des services de l'Etat dans les régions et
départements ;
Vu le décret du 20 juillet 2022 par lequel M. Laurent NUNEZ, préfet,
coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, est
nommé préfet de police (hors classe) ;
Vu l'arrété du 19 avril 2023 relatif au nombre maximal de caméras installées sur
des aéronefs pouvant être simultanément utilisées dans chaque département et
collectivité d'outre-mer ;
Vu l'instruction ministérielle NOR IOMD2311883) du 30 avril 2023 relative à la
procédure d'autorisation des caméras installées sur des aéronefs pour des missions de
police administrative ;
Vu la demande en date du 21 février 2024 formée par la direction de l'ordre
public et de la circulation visant à obtenir l'autorisation de capter, d'enregistrer et de
transmettre des images au moyen de deux caméras installées sur des aéronefs télé-
pilotés afin d'assurer la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des
biens et la sécurité des rassemblements le vendredi 23 février 2024 liés au salon
international de l'agriculture;
Considérant que les dispositions du | de l'article L. 242-5 du code de la sécurité
intérieure permettent aux forces de sécurité intérieure, dans l'exercice de leurs
missions de prévention des atteintes à l'ordre public et de protection de la sécurité
des personnes et des biens, de procéder à la captation, à I'enregistrement et à la
transmission d'images au moyen de caméras installées sur des aéronefs aux fins
d'assurer la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens dans des
lieux particulièrement exposés ainsi que la sécurité des rassemblements ;
Considérant que se tiendra le vendredi 23 février 2024 une manifestation de la
Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles et du syndicat des jeunes
agriculteurs ; que cette manifestation intervient la veille de l'ouverture du Salon
International de l'Agriculture dans un contexte social tendu : qu'il convient d'assurer
la sécurité du rassemblement, de prévenir les atteintes aux biens et d'avoir un visuel
sur la progression du cortège et son positionnement ;

Considérant que les services de police et de gendarmerie seront
particulièrement mobilisés à Paris et en petite couronne le 23 février 2024, sans
préjudice de leurs sujétions habituelles, pour la sécurisation de sites institutionnels ou
gouvernementaux sensibles ; que cette manifestation s'inscrit dans un contexte de
menace terroriste aigue qui sollicite à un niveau particulièrement élevé les forces de
sécurité intérieure pour garantir la protection des personnes et des biens contre les
risques d'attentat, dans le cadre du plan VIGIPIRATE « sécurité renforcée — risque
attentat » ;
Considérant que le recours à des caméras aéroportées permet de disposer
d'une vision en grand angle tout en limitant l'engagement des forces au sol; qu'il
n'existe pas de dispositif moins intrusif permettant de parvenir aux mêmes fins ;
Considérant que la demande de la direction de l'ordre public et de la
circulation porte sur l'engagement de deux caméras aéroportées qui pourront être en
vol simultanément en vue de capter, d'enregistrer et de transmettre des images ; que
les zones survolées sont strictement limitées aux zones où il convient d'assurer la
sécurité des personnes, des biens et des rassemblements : que la durée de
l'autorisation demandée n'apparaît pas disproportionnée au regard des finalités
poursuivies ;
Considérant enfin que le recours à la captation, I'enregistrement et la
transmission d'images fera l'objet d'une information par plusieurs moyens adaptés ;
qu'outre la publication du présent arrété aux recueils des actes administratifs
mentionnés à l'article 7, ce dernier fera l'objet d'une mise en ligne sur le site internet
de la préfecture de -police et d'une information sur les réseaux sociaux ; que ces
moyens d'information sont adaptés pour porter une information claire et
transparente du public ;
Sur proposition de la direction de l'ordre public et de la circulation ;
Vu l'urgence
ARRETE:
Article 1" — La captation, I'enregistrement et la transmission d'images par la direction
de l'ordre public et de la circulation sont autorisés le vendredi 23 février 2024 au titre
de :
- la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens ;
- la sécurité des rassemblements.
Article 2 — Le nombre maximal de caméras pouvant procéder simultanément à des
enregistrements est fixé à 2 caméras embarquées sur des aéronefs télé-pilotés.
Article 3 - La présente autorisation s'applique au périmètre géographique figurant sur
le plan en annexe au présent arrêté.
Article 4 — La présente autorisation est délivrée pour le vendredi 23 février 2024 de
15h00 à 23h59 pour l'ensemble des finalités précitées.
Iy - s6138

Article 5 - L'information du public est assurée par la publication du présent arrété aux
recueils des actes administratifs mentionnés à l'article 7 et par sa mise en ligne sur le
site internet de la préfecture de police ainsi que par une information sur les réseaux
sociaux.
Article 6 - Le registre mentionné à l'article L. 242-4 du code de la sécurité intérieure
est transmis au préfet de police, à I'issue de la période d'autorisation.
Article 7 — Le préfet des Hauts-de-Seine, la préfète, directrice de cabinet, et le
directeur de l'ordre public et de la circulation sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l'exécution du présent arrêté qui entrera en vigueur dès son affichage
aux portes de la préfecture de police, sera publié aux recueils des actes administratifs
du département de Paris et des Hauts-de-Seine et mis en ligne sur le site internet de
la préfecture de police (https://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr).
Fait à Paris, le 22 février 2024
1, - oÙ 13Ÿ

Annexe de I'arrété n° Jolly - COL 36 du 22 février 2024
VOIES ET DELAIS DE RECOURS
Si vous estimez devoir contester la présente autorisation, il vous est possible, dans un
délai de deux mois à compter de la date de son affichage ou de sa publication :
- soit de saisir d'un RECOURS GRACIEUX
le Préfet de Police
7/9, boulevard du Palais - 75195 PARIS RP
- ou de former un RECOURS HIERARCHIQUE
auprès du Ministre de l'intérieur et des outre-mer
Direction des libertés publiques et des affaires juridiques
place Beauvau - 75008 PARIS
- soit de saisir d'un RECOURS CONTENTIEUX
le Tribunal administratif compétent
Aucune de ces voies et recours ne suspend l'application de la présente décision.
Les recours GRACIEUX et HIERARCHIQUE doivent être écrits, exposer les arguments
ou faits nouveaux et comprendre la copie de la décision contestée.
Le recours contentieux, qui vise à contester la LEGALITE de la présente décision, doit
également être écrit et exposer votre argumentation juridique.
Si vous n'aviez pas de réponse à votre recours GRACIEUX ou HIERARCHIQUE dans un
délai de deux mois à compter de la réception de votre recours par l'administration,
votre demande devra être considérée comme rejetée (décision implicite de rejet).
En cas de rejet des RECOURS GRACIEUX ou HIERARCHIQUE, le Tribunal administratif
peut être saisi d'un recours contentieux dans le déiai de deux mois à compter de la
date de la décision de rejet.