recueil-13-2024-069-ter-recueil-des-actes-administratifs spécial du 17 mars 2024

Préfecture des Bouches-du-Rhône – 17 mars 2024

ID 7db8a65fe239487203763a552d2ff5fc3ce2746bab3025e9b4eb7a1cc6eeb5aa
Nom recueil-13-2024-069-ter-recueil-des-actes-administratifs spécial du 17 mars 2024
Administration ID pref13
Administration Préfecture des Bouches-du-Rhône
Date 17 mars 2024
URL https://www.bouches-du-rhone.gouv.fr/contenu/telechargement/55193/397171/file/recueil-13-2024-069-ter-recueil-des-actes-administratifs%20sp%C3%A9cial%20du%2017%20mars%202024.pdf
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Ex
BOUCHES-DU-
RHÔNE
Liberté
Egalité
FraternitéRECUEIL DES ACTES
ADMINISTRATIFS SPÉCIAL
N° 13-2024-069-ter
PUBLIÉ LE 17 MARS 2024

Sommaire
Préfecture de Police des Bouches-du-Rhône
Arrêté autorisant la captation et la transmission d'images au moyen de
caméras installées sur des aéronefs Page 3
Arrêté autorisant la captation et la transmission d'images au moyen de
caméras installées sur des aéronefs Page 7
Préfecture de Police
des Bouches-du-Rhône
Arrêté autorisant la captation
et la transmission d'images au moyen
de caméras installées sur des aéronefs
PREFECTURE DE POLICE
DES BOUCHES-DU-RHONE
Liberté
Egalité
Fraternité
Cabinet
Bureau de la sécurité et de l'ordre publics
Arrêté autorisant la captation et la transmission
d'images au moyen de caméras installées sur des aéronefs
Le préfet de police des Bouches-du-Rhône
Vu le code de la sécurité intérieure et notamment ses articles L. 242-1 à L. 242-8 et R. 242-8 à R. 242-14 ;
Vu l'article L. 122-1 du code de la sécurité intérieure ;
Vu le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des préfets, à l'organisation et à l'action des
services de l'État dans les régions et départements ;
Vu le décret n° 2014-134 du 17 février 2014 relatif à l'organisation des services de l'État dans le départe -
ment des Bouches-du-Rhône et aux attributions du préfet de police des Bouches-du-Rhône ;
Vu le décret du président de la République du 07 février 2024 portant nomination de Monsieur
Pierre-Édouard COLLIEX en qualité de préfet de police des Bouches-du-Rhône ;
Vu l'arrêté du ministre de l'Intérieur et des outre-mer, en date du 19 avril 2023 relatif au nombre maximal de
caméras installées sur des aéronefs pouvant être simultanément utilisées dans chaque département et
collectivité d'outre-mer ;
Vu la demande en date du 12 mars 2024, formée par la Direction Interd épartementale de la Police
Nationale des Bouches-du-Rhône , visant à obtenir l'autorisation de capter et de transmettre des images au
moyen de caméras installées sur des aéronefs sans équipage à bord aux fins d'assurer la prévention des
atteintes à la sécurité des personnes et des biens, entre le lundi 18 mars 2024 et le dimanche 24 mars
2024 ;
Considérant que les dispositions susvisées permettent aux forces de sécurité intérieure, dans l'exercice de
leurs missions de prévention des atteintes à l'ordre public et de protection de la sécurité des personnes et
des biens, de procéder à la captation, à l'enregistrement et à la transmission d'images au moyen de
caméras installées sur des aéronefs aux fins d'assurer la sécurité des personnes et des biens ; que
notamment, le 1° de l'article L. 242-5 susvisé prévoit que ces dispositifs peuvent être mis en œuvre aux fins
de prévenir les atteintes à la sécurité des personnes et des biens dans des lieux particulièrement exposés,
en raison de leurs caractéristiques ou des faits qui s'y sont déjà déroulés, à des risques d'agression, de vols
ou de trafics d'armes, d'êtres humains ou de stupéfiants ainsi que la protection des bâtiments et installations
publics et privés et de leurs abords immédiats, lorsqu'ils sont particulièrement exposés à des risques
d'intrusion ou de dégradation ;
Considérant que la cité Château Saint-Loup est connue pour être un lieu de pratique de la mécanique dite
« sauvage » ; que dans le cadre d'une opération de restauration du cadre de vie, les forces de l'ordre vont
conduire de nombreuses opérations durant la semaine visant à rétablir l'ordre public au sein de cette cité en
procédant notamment à la sécurisation de l'enlèvement de carcasses de véhicules et de divers
encombrants ; que la présence policière renforcée vise également à lutter contre le sentiment d'insécurité
exprimé par les habitants et généré notamment par la présence de nombreux points de vente de produits
stupéfiants ; que l'intervention des fonctionnaires de police au sein de la cité est très souvent rendue difficile
du fait de l'hostilité des jeunes à la présence des forces de l'ordre ;
Considérant l'intérêt pour les forces de l'ordre de disposer d'une vision en grand angle au regard de la
configuration des lieux et notamment des points hauts d'où peuvent être envoyés des projectiles ; que le
dispositif servira uniquement à apporter un appui aérien aux forces présentes au sol ; que le recours aux
dispositifs de captation installés sur des aéronefs est nécessaire et adapté ; que le centre de supervision
urbaine de la ville de Marseille ne dispose pas de caméra de vidéoprotection dans le périmètre délimité ;
qu'il n'existe pas de dispositif moins intrusif permettant de parvenir aux même fins ;
Considérant que la demande porte sur l'engagement de deux caméras aéroportées sur une période de
sept jours et sur une amplitude horaire journalière comprise entre 10h00 et 22h00 ; que les lieux surveillés
sont strictement limités au périmètre concerné par l'opération de rétablissement du cadre de vie, à savoir le
secteur de la cité Château Saint-Loup située dans le 10ème arrondissement de Marseille, compris entre la
traverse Chante Perdrix, la rue des trois ponts, la rue du docteur Guirbal, le lotissement la Lyre et la
traverse Château Saint-Loup ; qu'au regard des circonstances susmentionnées, la demande n'apparaît pas
disproportionnée ;
Considérant qu'il peut être dérogé à l'obligation d'information du public concernant l'emploi des caméras
installées sur des aéronefs dans les cas où cette information entre en contradiction avec les objectifs
poursuivis parmi la finalité relative à la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens,
mentionnée au 1° de l'article R. 242-8 ; qu'en l'espèce, une information du public mettrait à mal l'opération
programmée et pourrait mettre en danger les fonctionnaires de police patrouillant ou intervenant à proximité
et rendrait inefficace l'emploi du moyen envisagé de captation d'images ; que dans ces conditions, seule
une publication du présent arrêté au recueil des actes administratifs sera effectuée ;
Sur proposition du sous-préfet, directeur de cabinet du préfet de police des Bouches-du-Rhône ;
ARRÊTE :
Article 1 - La captation et la transmission d'images, par la D irection Interdépartementale de la Police
Nationale des Bouches-du-Rhône, est autorisée entre le lundi 18 mars 2024 et le dimanche 24 mars 2024
inclus sur une amplitude horaire journalière comprise entre 10h00 et 22h00.
Article 2 - Le nombre maximal de caméras pouvant procéder simultanément aux traitements mentionnés à
l'article 1er est fixé à deux : 2 drones « DJI modèle MAVIC 2 enterprise » dotés chacun d'une caméra.
Article 3 - La présente autorisation est limitée au périmètre figurant en annexe, situé sur la commune de
Marseille.
Article 4 - Le présent arrêté peut faire l'objet d'un recours contentieux auprès du tribunal administratif
de Marseille, sis 31 Rue Jean François Leca, 13002 MARSEILLE, dans un délai de deux mois à compter
de sa publication ou au moyen de l'application « Télérecours citoyen » (https://www.telerecours.fr).
Article 5 - Le sous-préfet, directeur de cabinet du préfet de police des Bouches-du-Rhône et le directeur
interdépartemental de la police nationale des Bouches-du-Rhône, sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs des services de
l'État dans les Bouches-du-Rhône.
Marseille, le 17 mars 2024
Le préfet de police des Bouches-du-Rhône,
Signé
Pierre-Édouard COLLIEX
Ch teperdrixANNEXE

Préfecture de Police
des Bouches-du-Rhône
Arrêté autorisant la captation
et la transmission d'images au moyen
de caméras installées sur des aéronefs
PREFECTURE DE POLICE
DES BOUCHES-DU-RHONE
Liberté
Egalité
Fraternité
Cabinet
Bureau de la sécurité et de l'ordre publics
Arrêté autorisant la captation et la transmission
d'images au moyen de caméras installées sur des aéronefs
Le préfet de police des Bouches-du-Rhône
Vu le code de la sécurité intérieure et notamment ses articles L. 242-1 à L. 242-8 et R. 242-8 à R. 242-14 ;
Vu l'article L. 122-1 du code de la sécurité intérieure ;
Vu le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des préfets, à l'organisation et à l'action des
services de l'État dans les régions et départements ;
Vu le décret n° 2014-134 du 17 février 2014 relatif à l'organisation des services de l'État dans le
département des Bouches-du-Rhône et aux attributions du préfet de police des Bouches-du-Rhône ;
Vu le décret du président de la République du 07 février 2024 portant nomination de Monsieur
Pierre-Édouard COLLIEX en qualité de préfet de police des Bouches-du-Rhône ;
Vu l'arrêté du ministre de l'Intérieur et des outre-mer, en date du 19 avril 2023 relatif au nombre maximal de
caméras installées sur des aéronefs pouvant être simultanément utilisées dans chaque département et
collectivité d'outre-mer ;
Vu les demandes en date du 12 mars 2024, formée par la Direction Interdépartementale de la Police
Nationale des Bouches-du-Rhône, visant à obtenir l'autorisation de capter et de transmettre des images au
moyen de caméras installées sur des aéronefs sans équipage à bord et d'une caméra installée sur un
hélicoptère des forces aériennes de gendarmerie aux fins d'assurer la prévention des atteintes à la sécurité
des personnes et des biens, entre le lundi 18 mars 2024 et le dimanche 24 mars 2024 ;
Considérant que les dispositions susvisées permettent aux forces de sécurité intérieure, dans l'exercice de
leurs missions de prévention des atteintes à l'ordre public et de protection de la sécurité des personnes et
des biens, de procéder à la captation, à l'enregistrement et à la transmission d'images au moyen de
caméras installées sur des aéronefs aux fins d'assurer la sécurité des personnes et des biens ; que
notamment, le 1° de l'article L. 242-5 susvisé prévoit que ces dispositifs peuvent être mis en œuvre aux fins
de prévenir les atteintes à la sécurité des personnes et des biens dans des lieux particulièrement exposés,
en raison de leurs caractéristiques ou des faits qui s'y sont déjà déroulés, à des risques d'agression, de vols
ou de trafics d'armes, d'êtres humains ou de stupéfiants ainsi que la protection des bâtiments et installations
publics et privés et de leurs abords immédiats, lorsqu'ils sont particulièrement exposés à des risques
d'intrusion ou de dégradation ;
Considérant que, dans le cadre d'une opération de restauration du cadre de vie, les forces de l'ordre vont
conduire de nombreuses opérations durant la semaine visant à rétablir l'ordre public au sein de cette cité en
procédant notamment à la sécurisation de l'enlèvement de carcasses de véhicules et de divers
encombrants ; que la présence policière renforcée visera également à lutter contre le sentiment d'insécurité
exprimé par les habitants et généré notamment par la présence de nombreux points de vente de produits
stupéfiants ; que l'intervention des fonctionnaires de police au sein de la cité est très souvent rendue
difficile ; que les effectifs engagés sont souvent obligés de faire usage de leur armement collectif pour se
dégager de situations particulièrement tendues ;
Considérant l'intérêt pour les forces de l'ordre de disposer d'une vision en grand angle au regard de la
configuration des lieux et notamment des points hauts d'où peuvent être envoyés des projectiles ; que le
dispositif servira uniquement à apporter un appui aérien aux forces présentes au sol ; que le recours aux
dispositifs de captation installés sur des aéronefs est nécessaire et adapté ; que le centre de supervision
urbaine de la ville de Marseille ne dispose pas de caméra de vidéoprotection dans le périmètre délimité ;
qu'il n'existe pas de dispositif moins intrusif permettant de parvenir aux même fins ;
Considérant que les demandes portent sur l'engagement de trois caméras aéroportées sur une période de
sept jours et sur une amplitude horaire journalière comprise entre 10h00 et 23h00 ; que les lieux surveillés
sont strictement limités au périmètre concerné par l'opération de rétablissement du cadre de vie, à savoir le
secteur de la cité Castellane situé dans le 15ème arrondissement de Marseille, compris entre le boulevard
Henry Barnier, la rue Meylan, le chemin de Bernex, rue des ombrelles et allée de la jougarelle ; qu'au regard
des circonstances susmentionnées, la demande n'apparaît pas disproportionnée ;
Considérant qu'il peut être dérogé à l'obligation d'information du public concernant l'emploi des caméras
installées sur des aéronefs dans les cas où cette information entre en contradiction avec les objectifs
poursuivis parmi la finalité relative à la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens,
mentionnée au 1° de l'article R. 242-8 ; qu'en l'espèce, une information du public mettrait à mal l'opération
programmée et pourrait mettre en danger les fonctionnaires de police patrouillant ou intervenant à proximité
et rendrait inefficace l'emploi du moyen envisagé de captation d'images ; que dans ces conditions, seule
une publication du présent arrêté au recueil des actes administratifs sera effectuée ;
Sur proposition du sous-préfet, directeur de cabinet du préfet de police des Bouches-du-Rhône ;
ARRÊTE :
Article 1 - La captation et la transmission d'images, par la Direction Interdépartementale de la Police
Nationale des Bouches-du-Rhône, est autorisée entre le lundi 18 mars 2024 et le dimanche 24 mars 2024
inclus sur une amplitude horaire journalière comprise entre 10h00 et 23h00.
Article 2 - Le nombre maximal de caméras pouvant procéder simultanément aux traitements mentionnés à
l'article 1er est fixé à trois : 2 drones « DJI modèle MAVIC 2 enterprise » dotés chacun d'une caméra et une
caméra MX 15 installée sur l'hélicoptère des forces aériennes de gendarmerie.
Article 3 - La présente autorisation est limitée au périmètre figurant en annexe, situé sur la commune de
Marseille.
Article 4 - Le présent arrêté peut faire l'objet d'un recours contentieux auprès du tribunal administratif
de Marseille, sis 31 Rue Jean François Leca, 13002 MARSEILLE, dans un délai de deux mois à compter
de sa publication ou au moyen de l'application « Télérecours citoyen » (https://www.telerecours.fr).
Article 5 - Le sous-préfet, directeur de cabinet du préfet de police des Bouches-du-Rhône et le directeur
interdépartemental de la police nationale des Bouches-du-Rhône, sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs des services de
l'État dans les Bouches-du-Rhône.
Marseille, le 17 mars 2024
Le préfet de police des Bouches-du-Rhône,
Signé
Pierre-Édouard COLLIEX
ANNEXE